Nanowrimo 2017 que vais-je faire de toi
C'est le Nano le plus bizarre que j'ai jamais fait de ma vie.
Bon, j'en suis à trois Nano, donc clairement c'est pas un vrai critère, mais, voilà, quoi.
C'était très bizarre.
Au niveau du rythme, j'ai explosé les compteur puisque j'en était à 50k le 23ème jour et à 30k le huitième jour. C'est le Nano le plus rapide que j'ai fais dans ma vie et moi qui comptait sur les write-in pour avancer vite, au final pendant les write-in je n'écrivais pas tant (et surtout je n'ai pas tant fait de write-in comparé à l'an dernier), j'ai surtout écrit pendant les vacances, avec des journées à 7000 mots (saluons l'exploit, je ne suis d'habitude pas si rapide et prolifique).
C'était donc un Nano éclair, bouclé avec une semaine d'avance et sans pression (je n'ai jamais été en-dessous du nombre de mots à atteindre pour la journée, même le matin, même avec certains jour à 200 mots).
Par contre, comme je suis arrivé à la fin de Stanley au bout de huit jour, j'ai embrayé sur un projet que je n'avais pas pris le temps de planifier et aïe aïe aïe. J'ai découvert dans la douleur que loin d'être un écrivain bordélique directement inspiré par la muse, j'avais besoin de me pressurer les neurones jusqu'à ce que j'ai écrit tout le fil de l'histoire avant de pouvoir commencer à l'écrire.
Ce que j'aurais pu déduire tout seul et surtout bien avant, au final, vu comment j'ai travaillé tout au long de l'écriture de Stanley (phase 1 : écrire sans plan et faire n'importe quoi, phase 2 faire un plan avec le n'importe quoi et virer les choses qui en fait étaient pas tant des bonnes idées, phase 3 écrire un premier jet).
Donc : je suis un planificateur, mais si je commence par le plan je me bloque, je dois donc accepter d'écrire n'importe quoi avant de trouver la vraie structure qui va fonctionner, même si c'est très frustrant.
Fort de cette conclusion, je me suis rabattu sur un second projet qui me demandait beaucoup moins de planification : une fanfiction. C'était la première fois que j'en écrivais et je ne suis toujours définitivement pas à l'aise avec les scène de sexe mais c'était un peu drôle quand même. Par contre ça ne m'a pas beaucoup posé de difficulté au niveau des créations de personnages, Harry et Draco étant des gros Emodark de base, tout comme Stanley. J'aimerais me challenger un peu plus sur ça, histoire d'éviter de répéter en boucle le même genre d'histoires.
En parallèle à ce projet j'ai en même temps commencé un journal de mes 149 (128 aujourd'hui, olala, ce que ça passe vite (non)) jours jusqu'à mon rendez-vous chez l'endocrinologue, ce qui me permet de a) me vider la tête b) m'entraîner la plume c) dire des choses que je ne dis à personne à propos de transidentité. C'est mon safe-space à moi, mais qui sait peut-être qu'un jour, des années plus tard, je pourrais le faire lire aux gens à qui je parle dedans. C'est assez personnel donc évidemment j'aime beaucoup l'écrire et ça me thérapise très bien (qui a besoin d'un psy quand on a un stylo, hein).
ça a clairement été le Nano de la diversité puisqu'en tout il a regroupé 7 textes différents ! (Stanley, la vie de la maman de Stanley (deux débuts, un raté et un réussi), la fanfic, les 149 jours, et quelques projets de recherche universitaire que j'ai compté dedans parce que ça me motivait pour écrire et que je n'étais plus à ça prêt). A bien y réfléchir, je me dis que ça n'a pas forcément été le Nano le plus utile mais j'ai quand même apprécié l'expérience.
J'ai aussi appris à lâcher plus prise par rapport à mes exigences : au départ j'avais un rythme de 5000 mots par jour et j'ai voulu continuer à le maintenir même après Stanley et atteindre les 100k, j'ai dû me calmer devant la masse de travail que j'avais à faire (rappelons que je suis toujours en master 1 et que c'est la période de rédaction/rendu de dossier et que je meurs de stress). J'ai aussi dû lâcher prise sur l'idée de continuer à écrire après les 50k parce que j'avais besoin de me recentrer sur mon travail universitaire et de mettre de côté mes travaux d'écriture (ça n'a l'air de rien mais en fait tu gagnes un badge si tu update ton wordcount tous les jours et je ne l'ai pas eu cette année et l'idée de renoncer à l'avoir m'a beaucoup frustré parce que je voulais tout réussir parfaitement).
Une autre chose que j'ai retiré de ce Nano, c'est que j'ai revu des gens et noué des liens un peu plus développé que l'an dernier, et j'envisage désormais la possibilité d'aller sur des forums d'écriture et de discuter avec d'autres écrivain·es avec beaucoup plus de sérénité (et moins d'envie de m'arracher la tête à l'idée qu'on me lise). Je commence à prendre vaguement confiance dans moi et ce que j'écris et c'est pas mal.
Aussi, je vais essayer de redonner un second souffle à ce blog parce que je me rends compte que l'écriture devient de plus en plus présente dans ma vie (et c'est cool), même si pour le moment je me fais un peu noyer par les rendu de dossiers à la fac. Donc stay tunned les chatons, et à bientôt pour de nouvelles aventures, je m'en retourne à mes relevés stylistiques.
C'était donc un Nano éclair, bouclé avec une semaine d'avance et sans pression (je n'ai jamais été en-dessous du nombre de mots à atteindre pour la journée, même le matin, même avec certains jour à 200 mots).
Par contre, comme je suis arrivé à la fin de Stanley au bout de huit jour, j'ai embrayé sur un projet que je n'avais pas pris le temps de planifier et aïe aïe aïe. J'ai découvert dans la douleur que loin d'être un écrivain bordélique directement inspiré par la muse, j'avais besoin de me pressurer les neurones jusqu'à ce que j'ai écrit tout le fil de l'histoire avant de pouvoir commencer à l'écrire.
Ce que j'aurais pu déduire tout seul et surtout bien avant, au final, vu comment j'ai travaillé tout au long de l'écriture de Stanley (phase 1 : écrire sans plan et faire n'importe quoi, phase 2 faire un plan avec le n'importe quoi et virer les choses qui en fait étaient pas tant des bonnes idées, phase 3 écrire un premier jet).
Donc : je suis un planificateur, mais si je commence par le plan je me bloque, je dois donc accepter d'écrire n'importe quoi avant de trouver la vraie structure qui va fonctionner, même si c'est très frustrant.
Fort de cette conclusion, je me suis rabattu sur un second projet qui me demandait beaucoup moins de planification : une fanfiction. C'était la première fois que j'en écrivais et je ne suis toujours définitivement pas à l'aise avec les scène de sexe mais c'était un peu drôle quand même. Par contre ça ne m'a pas beaucoup posé de difficulté au niveau des créations de personnages, Harry et Draco étant des gros Emodark de base, tout comme Stanley. J'aimerais me challenger un peu plus sur ça, histoire d'éviter de répéter en boucle le même genre d'histoires.
En parallèle à ce projet j'ai en même temps commencé un journal de mes 149 (128 aujourd'hui, olala, ce que ça passe vite (non)) jours jusqu'à mon rendez-vous chez l'endocrinologue, ce qui me permet de a) me vider la tête b) m'entraîner la plume c) dire des choses que je ne dis à personne à propos de transidentité. C'est mon safe-space à moi, mais qui sait peut-être qu'un jour, des années plus tard, je pourrais le faire lire aux gens à qui je parle dedans. C'est assez personnel donc évidemment j'aime beaucoup l'écrire et ça me thérapise très bien (qui a besoin d'un psy quand on a un stylo, hein).
ça a clairement été le Nano de la diversité puisqu'en tout il a regroupé 7 textes différents ! (Stanley, la vie de la maman de Stanley (deux débuts, un raté et un réussi), la fanfic, les 149 jours, et quelques projets de recherche universitaire que j'ai compté dedans parce que ça me motivait pour écrire et que je n'étais plus à ça prêt). A bien y réfléchir, je me dis que ça n'a pas forcément été le Nano le plus utile mais j'ai quand même apprécié l'expérience.
J'ai aussi appris à lâcher plus prise par rapport à mes exigences : au départ j'avais un rythme de 5000 mots par jour et j'ai voulu continuer à le maintenir même après Stanley et atteindre les 100k, j'ai dû me calmer devant la masse de travail que j'avais à faire (rappelons que je suis toujours en master 1 et que c'est la période de rédaction/rendu de dossier et que je meurs de stress). J'ai aussi dû lâcher prise sur l'idée de continuer à écrire après les 50k parce que j'avais besoin de me recentrer sur mon travail universitaire et de mettre de côté mes travaux d'écriture (ça n'a l'air de rien mais en fait tu gagnes un badge si tu update ton wordcount tous les jours et je ne l'ai pas eu cette année et l'idée de renoncer à l'avoir m'a beaucoup frustré parce que je voulais tout réussir parfaitement).
Une autre chose que j'ai retiré de ce Nano, c'est que j'ai revu des gens et noué des liens un peu plus développé que l'an dernier, et j'envisage désormais la possibilité d'aller sur des forums d'écriture et de discuter avec d'autres écrivain·es avec beaucoup plus de sérénité (et moins d'envie de m'arracher la tête à l'idée qu'on me lise). Je commence à prendre vaguement confiance dans moi et ce que j'écris et c'est pas mal.
Aussi, je vais essayer de redonner un second souffle à ce blog parce que je me rends compte que l'écriture devient de plus en plus présente dans ma vie (et c'est cool), même si pour le moment je me fais un peu noyer par les rendu de dossiers à la fac. Donc stay tunned les chatons, et à bientôt pour de nouvelles aventures, je m'en retourne à mes relevés stylistiques.
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